• "Je ne te laisserai plus jamais tomber ... My sweet Anna."

    Je dors, plus précisement je pense rêver. Je flotte légérement dans un endroit entièrement noir et vide, seul le son de la voix de l'inconnu raisonne dans ce néant, et se répércute contre le vide en formant une douce mélodie.

    Je ne comprend pas, je ne sais même pas qui je suis, ce que je suis, pourquoi je suis là, et où suis je .

    "Anna" C'est ainsi que la voix m'appelle, je ne sais même pas si c'est à moi qu'il parle, mais ça me réconforte de le croire, car je me sens vide ... je ne ressens rien, je ne me sens même pas vivante. En essayant d'ouvrir les yeux je ne fais que constater le vide qui m'entoure. Et ce noir ... cette absence total de couleur... Je veux sortir. Cet endroit est trop triste, je ne veux pas l'être ... je veux vivre. Et alors que je crie dans le vide mon coeur se met à battre.

    Et l'univers disparait. Au sens litteral, tout ce qui m'entoure se fissure et se brise tel un miroir, je tombe dans le vide qui n'est plus vraiment le vide et alors qu'une douce lumière m'enveloppe j'ouvre les yeux.

    "..."

    Je suis allongée sur un lit blanc. Tout autour de moi j'apperçoit ce qui semble être une chambre d'hopital. Ma main est dans celle d'un jeune Homme au cheveux noirs et aux yeux rouges. Il ne sourit pas, ne fait pas la tête, il a un air stoique, neutre si je devais le décrire je dirai qu'il à l'air déconnecté de la réalité. Il me regarde, lache ma main et se lève puis commence à s'en aller. Je ne connais pas cette personne . Mais il faut dire que je ne connais personne. Je n'ai plus aucun souvenirs.

    Alors qu'il est prêt de la porte il s'exclame soudainement d'une voix calme mais néanmoins forte :

    "Lève toi. Et viens, je t'emmene hors de cet endroit."

    Je ne comprend pas ... dois-je suivre cette personne assez louche ? Il semble me connaître, peut être pourra t'il m'expliquer qui je suis. De plus je n'aime pas vraiment les hopitaux, je ne sais pas pourquoi mais quelque chose en moi me hurle de fuir au plus vite. Je sorti donc du lit et suivi l'inconnu au regard de sang. Je parti à la découverte de mes souvenirs perdus ...

    Nous sommes donc sortis de l'établissement hospitalier, nous marchions rapidement, je ne voulais pas le perdre de vue, c'est le seul qui semble me connaître. Mais il ne semblait pas faire attention à moi, il avancait de plus en plus vite, à tel point que je dût commencer à courir pour ne pas qu'il m'échappe. Puis d'un seul coup il s'arrêta.

    Ne m'y attendant pas je lui rentra dedant et nous tombâmes tout les deux. Il me regarda sans plus d'expression qu'avant et se releva, je lui attrapai le bras. Je ne voulais pas qu'il parte à nouveau. Je me décida alors à poser des questions.

    "Qui est tu ? Sais tu qui je suis ?"

    Il me regarde et prit un air amusé. Puis il pointa le doigt vers ce qui se trouvait derrière moi, ce pourquoi il s'était arrêté. Je me retourna donc pour voir que nous êtions devant un musée. En quoi ce musée pouvait il répondre à mes questions ? Je m'apprêtais à lui demandé plus d'explications mais il me coupa dans mon élan.

    "Nous y allons. Après nous pourrons parler."

    Et c'est après ses paroles très étranges que nous entîmes dans le musée...

    A l'intérieur tout était grand, les peintures, les scultpures ou encore ses choses qu'on appelle "Art abstrait" Qui sont si fascinantes... Je suivi le jeune garçon que j'avais surnomé Blanche neige à cause de sa peau pâle et des ses cheveux noirs. Il s'élanca vers une salle éloignée des autres. Avec un panneau qui précisait "Exposition Sous l'Océan". Il ouvrit la porte et nous pénétrâmes dans la pièce.

    Celle ci était entièrement bleue. Des peintures représentant des milieux marins étaient accrochés partout. Mais le plus extraordinaire, c'était la reproduction d'un Monstre Marin légendaire. Je ne me souviens plus de son nom mais en tout cas on dirait une sorte de lézard géant avec des nageoires et un air de monstre terrifiant.

    "Lock Ness"

    Alors que mon accolite aux airs de Princesse à la pomme prononcait ces mots la bouche de la bête s'ouvrit. Et à l'interieur nous découvrîmes un levier. Alors qu'il l'abaissa, j'entendis un clic. Et là devant moi, la pièce se sépara en deux. 

    Je ne comprenais plus rien, mais un passage s'était libéré, je regarda Blanche Neige et il me prit la main puis m'attira à travers le passage. Ce dernier se referma derrière nous et nous nous mîmes à courir. Nous nous enfonçions de plus en plus profondements sous la terre....

    [A suivre ...]


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